segunda-feira, 31 de julho de 2023

Surréalisme et photographie

Politique de l'éclair

André Breton et la photographie

Michel Poivert



"L'étude des rapports qu'André Breton entretenait avec la photographie s'attache habituellement à décrire ­ à travers Nadja et L'Amour fou ­ l'expérimentation d'une nouvelle forme de récit poétique1. Surréalisme et photographie ont par ailleurs été questionnés dans la perspective d'une définition de l'essence même de l'esthétique surréaliste, comme s'y était employée Rosalind Krauss dans un article resté célèbre2. On s'est en revanche peu interrogé sur l'usage stratégique que fit Breton de la photographie, notamment lorsqu'il se préoccupa de défendre sa théorie de l'automatisme. C'est pourtant la photographie qui lui permet, dans les années 1930, de revaloriser l'idée d'automatisme, quand l'heure de l'engagement politique commande le rejet de l'individualisme et «la stupide aventure littéraire3». À ce moment, Breton doit faire face à une profonde contradiction: mettre en accord l'idée d'un modèle intérieur avec celle d'une nécessaire action sur la réalité extérieure. La photographie sera l'un des agents d'une telle réconciliation, en mettant en image l'idée, restée éminemment abstraite, d'automatisme psychique."


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domingo, 30 de julho de 2023

Le regard oblique

 Diffusion et appropriation de la photographie amateur dans les campagnes (1900-1950)

Marin Dacos


Tout le monde photographe ?

Le tournant des années 1930

Le regard oblique


"Dans un vaste élan unanimiste, la majorité des sources écrites concernant la photographie affirme dès le début du XXe siècle que la pratique photographique est devenue quasiment universelle."


https://journals.openedition.org/etudesphotographiques/270

sábado, 29 de julho de 2023

Imagem do Tempo:

Os Espelhos na Arte Contemporânea

Marta Alexandra Toscano


Síntese 

O objectivo deste trabalho é explorar o tema do espelho na arte contemporânea, e relacionar as obras analisadas com a dimensão tempo. A ideia-chave que decidimos perseguir é simples: o espelho visto como um poderoso artifício, o que em última instância trará acoplado a própria «artificialidade» do conceito identidade. Exploraremos o mito de Perseu, o espelho grego e o espelho barroco — âncoras fundamentais; tentaremos assinalar a passagem de uma época especular «dual» para uma época pós-especular, onde tudo se parece fundir. A problemática do duplo, mesmo assim, vem ao nosso encontro – e nós temos medo. Por fim, reflectimos sobre o tema do espelho na arte, onde para cada par de artistas escolhido fizemos corresponder uma determinada «ideia» de tempo. Conheceremos espelhos que evocam um perigo eminente, espelhos infinitos, espelhos glaciares, espelhos-viajantes, espelhos «controladores»... Sintetizando: são obras que têm, algures, um espelho, que fogem da autorepresentação, que são impessoais, ardilosas, e que se relacionam de forma peculiar com o tempo. De certa forma, o espelho pode ser considerado como o mais «impossível» (e fascinante) dos objectos: máquina que tudo vê, mas que nunca se deixa ver. E o que é que acontece quando prevalece a inoperatividade, a falência ou a simples recusa da máquina em «ver»? A rigidez dos segundos, minutos e horas são esquecidos. Cronos deixa, apenas por breves instantes, de devorar cruelmente os filhos.  


https://repositorio.ul.pt/bitstream/10451/11255/1/ulsd068038_td_Marta_Toscano.pdf

sexta-feira, 28 de julho de 2023

L'institution du photographique

 Le Roman de la Société Héliographique

André Gunthert


Abstract

"On cherchera en vain dans les histoires de la photographie un chapitre consacré à l’un de ses principaux tournants : l’institution du photographique, soit l’œuvre de la Société héliographique1. Quoique la fondation de cette association en 1851 fasse l’objet de nombreuses mentions, elle est habituellement évoquée en quelques lignes, sans guère d’explications. Ce traitement expéditif suggère au lecteur qu’il se trouve face à un phénomène des plus banal, où il ne faut apercevoir qu’un contrecoup logique de la formation du champ photographique. Cette approche implique une bonne dose de paresse intellectuelle et plusieurs erreurs de perspective. La première est celle qui consiste à penser une forme institutionnelle comme le produit de “forces” socio-historiques aveugles, alors que la mise en commun de ressources individuelles en vue de la réalisation d’un programme, la création d’une dynamique visant à la réforme du domaine participent de l’événementialité la plus chaude. La deuxième est celle qui tendrait à conférer à la Société une représentativité globale de l’activité photographique de l’époque, quand celle-ci est au contraire une faction militante, dont la stratégie et l’action s’écartent sensiblement des options alors majoritaires. C’est bien parmi les résultats de ses travaux qu’il faut compter la naissance d’un champ proprement dit, c’est-à-dire d’un espace de tensions structuré et orienté, auquel rien n’apparentait jusqu’alors le paysage de la photographie."


                      A. Guillot-Saguez, « Fait à San Pietro in Vincoli » (Moïse de Michel-Ange),                            papier salé, 24 février 1847, 16,5 x 12,4 cm (album Regnault, n°69), coll. SFP



https://journals.openedition.org/etudesphotographiques/317

segunda-feira, 24 de julho de 2023

L’instance Photographique :

 L’instance Photographique : 

Pour une requalification de la création en photographie

Hélène Virion



da Introdução

"L’instant, comme l’instantanéité se confrontent à une ambigüité temporelle. Ils se heurtent au temps valérien. Ils se soumettent à la conjoncture de cet « objet d’un affreux désir philosophique ». Auguste Scheler dans son « dictionnaire d’étymologie », pour ne reprendre qu’une partie de l’intitulé de son ouvrage, en pose d’ailleurs les contradictions. « En termes de grammaire l’adj. latin instans signifiait présent. Or le présent n’est, relativement au passé et à l’avenir, qu’un point dans l’espace et n’a qu’une durée fugitive. ». Il n’est de fait qu’un moment fugace, transitoire sur le continuum du temps. La paradoxalité est posée et s’impose ainsi à notre recherche, en dépit de l’avertissement de Paul Valéry ou de Blaise Pascal, comme un chemin de traverse inévitable. Il nous confronte à son essence complexe. Il conditionne notre propos de ses « définitions [qui] ne sont faites que pour désigner les choses que l’on nomme, et non pour en montrer la nature ».




https://hal.science/tel-01763193/file/2014-06%20VIRION%20%5BL'INS%5D%20TOME%20II.pdf